Ya pasaron 30 años de aquel sábado invernal del 24 de junio de 1995, cuando los Springboks en delirio y ante el presidente Nelson ‘’Madiba’’ Mandela, se consagraron campeones en la III Copa Mundial de Rugby, ante 62 mil espectadores en el mítico Estadio Ellis Park de Johannesburgo, la capital económica de Sudáfrica, en el altoplano sudafricano a 1.700 metros de altura.
Recuerdo esas imágenes por haber tenido el privilegio de ser testimonio de momentos trascendentes y de las dimensiones inconmensurables, para buena parte de los 43 millones de habitantes, en ese entonces en Sudáfrica, entre negros, blancos, mestizos e indios, que conformaban el arco iris sudafricano.
Eran los tiempos de la III Copa mundial Williams Webb Ellis, conquistada por Sudáfrica, allá en 1995, y que se repitió en el VI Mundial de Francia 2007, en el IX Mundial de Japón 2019 y en el reciente X Mundial disputado en Francia 2023.
Pero esa primera ocasión, en su primera participación en la 'Copa Webb Ellis' después de los oscuros tiempos del apartheid (culturas y razas separadas), Sudáfrica se proclamaba Campeón del mundo tras cien minutos de rugby de altísima tensión, y luego de dos tiempos suplementarios utilizados por primera vez en la historia de la Copa del Mundo.
Los Springboks
delante de sus archirrivales, los All Blacks ganaron con el mínimo margen:
15-12 (9-6 en el primer tiempo). Gracias a tres penales y dos drops del apertura
Joel Stransky; apenas un drop menos para el apertura neozelandés Andrew Mehrtens.
Eran tiempos de la conciliación más importante entre el deporte y la geopolítica: “El momento crucial en la larga lucha por la democracia en el país ocurrió en ese estadio” expresan los libros de historia y de observar a Nelson Mandela, quien desafió a todos los grupos étnicos de ese arco iris, entre boers a zulúes, y con los Springboks como abanderados en ese protagonismo.
La Sudáfrica de hoy aún dista mucho de ser la Nación Arcoíris soñada por el Premio Nobel de la Paz que recitó el poema Invictus mientras picaba piedras en la cárcel de la isla de Robben Island, en el extremo sur, distante 12 kilómetros de Ciudad del Cabo, la Capital Legislativa.
Pero el triunfo de los Boks conducidos por el flanker boer, François Pienaar y sobre los All Blacks del gigante wing tongano Jonah Lomu en aquel 24 de junio de 1995, sigue siendo una etapa decisiva en el largo camino hacia la libertad de la nación Arcoíris, con selección nacional que es hoy tetracampeona mundial.
En efecto, Sudáfrica liderada hoy por el flanker xhosa, Siya Kolisi, ostenta el récord de cuatro victorias en Copa Mundiales: la III en Sudáfrica 1995, la VI Francia 2007, en la IX Japón 2019 y en la X Francia 2023.
Sudáfrica es el único equipo que ha ganado la mitad de las Copas Mundiales de Rugby en las que ha participado, y también es la segunda nación en ganar la Copa Mundial de forma consecutiva: 2019 y 2023.
Remembering 30 Years Ago, with the 1995 Springboks World Champions
Thirty years have passed since that winter Saturday of June 24, 1995, when the delirious Springboks, in the presence of President Nelson "Madiba" Mandela, were crowned champions of the Third Rugby World Cup, before 62,000 spectators at the legendary Ellis Park Stadium in Johannesburg, the economic capital of South Africa, at an altitude of 1,700 meters.
I remember those images because I had the privilege of witnessing transcendent moments and the immeasurable dimensions, for a good portion of the 43 million inhabitants of South Africa at that time—black, white, mixed-race, and Indian—who made up the South African rainbow.
Those were the days of the Third Williams Webb Ellis World Cup, won by South Africa back in 1995, and then repeated at the Sixth World Cup in France in 2007, the Ninth World Cup in Japan in 2019, and the recent Tenth World Cup in France in 2023.
But on that first occasion, in their first participation in the 'Webb Ellis Cup' after the dark days of apartheid (separate cultures and races), South Africa was crowned World Champion after 100 minutes of high-tension rugby, and after two extra times, used for the first time in World Cup history.
The Springboks defeated their archrivals, but the All Blacks won by the narrowest of margins: 15-12 (9-6 in the first half). Thanks to three penalties goals and two drops goals kicks by fly-half Joel Stransky; just one less for New Zealand fly-half Andrew Mehrtens.
These were times of the most important reconciliation between sport and geopolitics: "The crucial moment in the country's long struggle for democracy occurred in that stadium," say the history books and those who observe Nelson Mandela, who challenged all the ethnic groups of that rainbow, from Boers to Zulus, with the Springboks as standard-bearers in that role.
Today's South Africa is still far from being the Rainbow Nation dreamed of by the Nobel Peace Prize winner who recited the poem Invictus while breaking stones in the prison on Robben Island, in the far south, 12 kilometers from Cape Town, the Legislative Capital.
But the Boks' triumph, led by Boer flanker François Pienaar, over the All Blacks led by giant Tongan winger Jonah Lomu on June 24, 1995, remains a decisive step in the Rainbow Nation's long road to freedom, with a national team that is now a four-time world champion.
Indeed, South Africa, led today by Xhosa flanker Siya Kolisi, holds the record of four World Cup victories: the Third in South Africa in 1995, the Sixth in France in 2007, the Ninth in Japan in 2019, and the Tenth in France in 2023.
South Africa is the only team to have won half of the Rugby World Cups it has participated in, and is also the second nation to win the World Cup consecutively: in 2019 and 2023.
Souvenirs d'il y a 30 ans, avec les Springboks champions du monde 1995
Trente ans se sont écoulés depuis ce samedi d'hiver du 24 juin 1995, où les Springboks, en pleine folie, furent sacrés champions de la troisième Coupe du monde de rugby, en présence du président Nelson « Madiba » Mandela, devant 62 000 spectateurs au mythique stade Ellis Park de Johannesburg, capitale économique de l'Afrique du Sud, à 1 700 mètres d'altitude.
Je me souviens de ces images car j'ai eu le privilège d'être témoin de moments transcendants et d'une dimension incommensurable pour une bonne partie des 43 millions d'habitants de l'Afrique du Sud de l'époque – noirs, blancs, métis et indiens – qui composaient l'arc-en-ciel sud-africain.
C'était l'époque de la troisième Coupe du monde Williams-Webb-Ellis, remportée par l'Afrique du Sud en 1995, puis rééditée lors de la sixième Coupe du monde en France en 2007, de la neuvième Coupe du monde au Japon en 2019 et de la récente dixième Coupe du monde en France en 2023.
Mais lors de cette première participation
à la « Coupe Webb-Ellis » après la période sombre de l'apartheid (cultures et
races séparées), l'Afrique du Sud fut sacrée championne du monde après 100
minutes de rugby sous haute tension et deux prolongations, une première dans
l'histoire de la Coupe du monde.
Les Springboks battirent leurs rivaux de toujours, mais les All Blacks s'imposèrent sur le score le plus serré : 15-12 (9-6 en première mi-temps). Grâce à trois coupes de pénalités et deux drop kicks du demi d'ouverture Joel Stransky; un seul de moins pour le demi d'ouverture néo-zélandais Andrew Mehrtens.
C'était l'époque de la réconciliation la plus importante entre le sport et la géopolitique: «Le moment crucial de la longue lutte du pays pour la démocratie s'est produit dans ce stade», disent les livres d'histoire et ceux qui observent Nelson Mandela, qui a défié tous les groupes ethniques de cet arc-en-ciel, des Boers aux Zoulous, avec les Springboks comme porte-étendards dans ce rôle.
L'Afrique du Sud d'aujourd'hui est encore loin d'être la nation arc-en-ciel rêvée par le prix Nobel de la paix qui récitait le poème Invictus en cassant des pierres dans la prison de Robben Island, à l'extrême sud, à 12 kilomètres du Cap, la capitale législative.
Mais la victoire des Boks, emmenés par le flanker boer François Pienaar, sur les All Blacks, emmenés par le géant ailier tongien Jonah Lomu, le 24 juin 1995, reste une étape décisive dans le long chemin vers la liberté de la Nation Arc-en-ciel, dont l'équipe nationale est aujourd'hui quadruple championne du monde.
En effet, l'Afrique du Sud, emmenée aujourd'hui par le flanker xhosa Siya Kolisi, détient le record de quatre victoires en Coupe du monde: la troisième en Afrique du Sud en 1995, la sixième en France en 2007, la neuvième au Japon en 2019 et la dixième en France en 2023.
L'Afrique du Sud est la seule équipe
à avoir remporté la moitié des Coupes du monde de rugby auxquelles elle a
participé, et est également la deuxième nation à remporter la Coupe du monde
consécutivement: en 2019 et 2023.
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